
LE JOUR OÙ BITCOIN A TOUT CHANGÉ
Share
Il n’y a pas eu de détonation. Pas de feu d’artifice. Juste ce chiffre. Cette ligne. Ce sommet que tous guettaient depuis des années comme on guette l’horizon. Le vendredi 11 juillet 2025 au matin, un Bitcoin s’échangeait contre plus de 100 000 euros. Il s’y maintient désormais, autour de 100 535 €. Quelques heures plus tôt, il avait déjà atteint 118 388 dollars, marquant un nouvel ATH absolu en valeur USD. Et cette fois, l’Europe n’était pas en reste.
Un moment de bascule. Pas une fin. Pas une victoire. Mais une confirmation. Le seuil des 100 000 euros était psychologique, presque mystique. Une sorte de Graal. Il n’est pas resté longtemps en dessous. Il a été touché, franchi, confirmé. Et cela suffit à imprimer une trace. Car plus que le prix, c’est le symbole qui frappe. La monnaie que l’on disait morte, inutile, dépassée… s’échange désormais contre six chiffres. Que ce soit en dollars ou en euros.
Le 10 juillet, déjà, les signes étaient là. En l’espace de vingt-quatre heures, Bitcoin a franchi une série de paliers à une vitesse vertigineuse : 113 000 USD. Puis 116 000. Et jusqu’à 118 388 USD, selon plusieurs plateformes. Du jamais vu. Les États-Unis ont été les premiers témoins de cette ascension fulgurante, portés par une vague institutionnelle massive. Les ETFs américains atteignent des volumes record. BlackRock, Fidelity, VanEck, tous sont dans la course. L’argent afflue. La demande est historique. L’acceptation est totale.
Dans le sillage de la réélection de Trump, les signaux pro-Bitcoin se multiplient : réforme de la SEC, création de réserves stratégiques en BTC, exonérations fiscales. Le narratif se transforme. Bitcoin passe de l’ombre à la lumière politique.
Et l’Europe ? Elle observe, et constate. Grâce à un taux de change favorable, Bitcoin franchit le seuil des 100 000 euros sur plusieurs marchés européens. La symbolique est immense. Pour la première fois, la vieille monnaie du Vieux Continent se heurte à une force qui la dépasse. Une force qu’elle ne peut pas manipuler. Une force qu’elle ne contrôle pas.
Sur les forums, les anciens parlent en blocs. Genesis. Halving. SegWit. Taproot. Ils se souviennent des hivers. Des interdictions. Des moqueries. Dans les rues, les conversations sont plus simples. Tu te rends compte ? Cent mille. Et derrière ces mots, il y a toujours ce mélange d’admiration, d’incompréhension, et de regret. Ce n’est pas une bulle. Ce n’est pas un mirage. Ce n’est pas une mode. C’est une fissure dans le système. Bitcoin s’est imposé non pas comme une alternative technique, mais comme un contre-pouvoir global. Une monnaie libre, neutre, incorruptible.
Les banques centrales peuvent hausser les taux, imprimer, réguler. Rien n’y fait. Bitcoin, lui, continue son chemin. Hors des frontières. Hors des horaires. Hors des cages. Et maintenant ? Rien n’est sûr. La volatilité peut revenir. Le prix peut redescendre. Mais ce vendredi 11 juillet restera gravé. Pour la première fois, Bitcoin a franchi la barre des 100 000 €. Et pour la première fois, il a atteint 118 000 $. Ce n’est pas un sommet. C’est un signal. Celui que l’ancien monde tremble. Celui qu’un autre monde est déjà là.
Cent mille euros. Cent dix-huit mille dollars. Un code. Un bloc. Une époque.