POURQUOI BITCOIN EST DIFFÉRENT ???

POURQUOI BITCOIN EST DIFFÉRENT ???

Bitcoin n’est pas un produit technologique comme les autres, ce n’est pas une “start-up” sur la blockchain, ni une “version 1.0” d’une crypto en attente d’un meilleur successeur, Bitcoin est un événement historique, un point de rupture qui a redéfini les règles du jeu, il est le seul actif numérique au monde à posséder une naissance vierge, aucune entreprise, aucun fondateur en avant, aucune prévente, Satoshi Nakamoto l’a conçu, publié, miné, puis a disparu, son départ volontaire a laissé le projet orphelin, libre de toute mainmise, c’est cette absence de leader, cette mort symbolique du créateur, qui lui a permis de devenir véritablement décentralisé, contrairement à la majorité des altcoins qui adoptent la preuve d’enjeu (Proof of Stake), Bitcoin repose sur la preuve de travail (Proof of Work), un système qui demande une dépense d’énergie réelle pour sécuriser le réseau, cette consommation n’est pas un bug, c’est une fonctionnalité, elle permet de lier le monde physique, l’électricité, le temps, le matériel, au monde numérique, c’est ce lien tangible qui empêche les manipulations, aucun vote, aucune influence politique, aucun “staking” ne peut réécrire l’histoire de la chaîne, dans Bitcoin, le passé est figé, gravé dans la roche numérique, Bitcoin est le seul actif numérique réellement fini, son offre est plafonnée à 21 millions d’unités, ce chiffre n’est pas marketing, il est inscrit dans le code, chaque 10 minutes, un nouveau bloc est miné, avec une récompense divisée par deux tous les quatre ans, un mécanisme appelé halving, cette rareté algorithmique crée un actif déflationniste, en opposition totale avec les politiques monétaires inflationnistes des banques centrales, mais aussi avec la plupart des altcoins, dont l’offre peut être modifiée selon les intérêts d’une équipe de développeurs ou d’un conseil de gouvernance, Bitcoin existe depuis 2009, il a survécu à tous les cycles de marché, aux attaques médiatiques, aux interdictions gouvernementales, aux bugs, aux forks, aux critiques, et à chaque fois, il est ressorti plus fort, plus robuste, ce phénomène est connu sous le nom d’effet Lindy, plus un système survit longtemps, plus sa longévité future devient probable, les altcoins, en comparaison, apparaissent, disparaissent, changent de marque, pivotent, fusionnent, ils vivent au rythme de la hype, Bitcoin, lui, est devenu intemporel, il n’a pas d’identité nationale, pas de porte-parole officiel, pas d’équipe de com, il ne fait la promotion d’aucune idéologie politique ou entreprise privée, il appartient à tout le monde et à personne, c’est une infrastructure ouverte, comme Internet, cette neutralité radicale le rend extrêmement difficile à attaquer, on ne peut pas l’interdire sans interdire l’idée même d’un protocole libre, d’un texte de code, on ne peut pas arrêter Bitcoin, car il n’y a rien à arrêter, pas de bureau, pas de siège social, pas de service client, juste des nœuds, des mineurs, des utilisateurs, de nombreuses cryptomonnaies prétendent “améliorer Bitcoin” : plus rapides, plus vertes, plus flexibles, plus programmables, mais dans la pratique, elles échangent la robustesse contre la commodité, elles sacrifient la sécurité pour le confort, elles remplacent la résistance à la censure par la gouvernance, or, Bitcoin ne cherche pas à être pratique, il cherche à être incensurable, inviolable, incorruptible, les altcoins, pour la plupart, ne sont que des copies centralisées avec un vernis d’innovation, ils suivent une logique de capital-risque, de spéculation, de “tokenomics”, ils n’ont pas l’ambition de changer le monde, mais celle de lever des fonds, ce qui rend Bitcoin unique, ce n’est pas seulement son architecture, c’est ce qu’il symbolise, la souveraineté individuelle, la séparation entre l’État et la monnaie, la résilience face au pouvoir, c’est un outil de liberté dans un monde de surveillance, il n’est pas là pour tout remplacer, il est là pour durer, Bitcoin est un OVNI, il est unique par sa naissance, son fonctionnement, son objectif, ce n’est pas “le premier d’une série”, c’est l’invention monétaire d’un siècle, peut-être d’un millénaire, il ne faut pas confondre Bitcoin avec “les cryptos”, le premier est un protocole monétaire révolutionnaire, les secondes sont, pour la plupart, des projets spéculatifs à durée de vie limitée, Bitcoin n’est pas une tendance, c’est une fondation.

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