POURQUOI TANT DE GENS PASSENT À CÔTÉ DE BITCOIN SANS MÊME LE SAVOIR
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Ce n’est pas qu’ils ne savent pas. C’est pire : ils croient savoir. Ils ont entendu parler de Bitcoin à la télévision. Ils ont vu les gros titres, les hausses vertigineuses, les chutes dramatiques. Ils ont lu deux ou trois tweets, peut-être un article dans un journal économique. Et ils en ont tiré une conclusion : ce n’est pas pour eux. C’est trop risqué. Trop flou. Trop spéculatif. Trop volatile. Trop technique. Trop tout. Alors ils passent à côté.
Ils ne creusent pas. Ils ne lisent pas le white paper. Ils ne se demandent pas pourquoi autant de gens intelligents, libres, intransigeants, consacrent leur vie entière à un projet comme celui-là. Ils ne se demandent pas pourquoi des États veulent le bannir, pourquoi des milliardaires veulent le dompter, pourquoi des cypherpunks l’ont rêvé avant même qu’il existe.
Ils ne voient que le prix. Pas le principe.
Ils ne voient que la courbe. Pas le code.
Ils ne voient qu’un actif de plus, pas une sortie de secours.
Et pendant qu’ils regardent ailleurs, pendant qu’ils rient ou méprisent ou ignorent, Bitcoin continue. Il ne leur demande pas leur avis. Il ne tente pas de les convaincre. Il ne fait pas de marketing. Il n’existe pas pour plaire. Il existe pour résister. Il continue de produire un bloc toutes les dix minutes. Inlassablement. Implacablement. Peu importe que tu comprennes ou non. Il avance.
Ils passent à côté parce que le monde fiat les a rendus passifs. Parce qu’ils ont appris à attendre qu’on leur dise quoi penser. Parce qu’ils croient encore que la sécurité vient de l’État, que l’argent est un droit distribué, que la monnaie est une promesse éternelle. Mais la promesse est rompue depuis longtemps. Ils ne l’ont juste pas encore remarqué.
Ils passent à côté parce que Bitcoin est exigeant. Il ne flatte pas l’ignorance. Il ne tient pas la main. Il oblige à lire, à comprendre, à changer. Il met en lumière l’incompétence, l’impuissance, la dépendance. Il ne te demande pas si tu es prêt. Il te dit : voici comment je fonctionne. Prends ou laisse.
Et pourtant, ceux qui passent à côté aujourd’hui seront peut-être les premiers à courir demain. Quand l’euro s’effondrera un peu plus. Quand la retraite ne viendra pas. Quand la banque refusera un virement. Quand l’épargne fondra. Quand les promesses crèveront. Ils regarderont Bitcoin avec d’autres yeux. Mais il sera plus cher. Plus rare. Plus difficile d’accès. Ce n’est pas trop tard. Ce n’est jamais trop tard. Mais il faut vouloir voir. Il faut désapprendre. Il faut remettre en question ce qu’on pensait acquis. C’est pour ça que tant de gens passent à côté de Bitcoin : ils croient que ce n’est qu’un investissement.
Alors que c’est une révolution.
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