SOLO MINING RECORD BATTU !!!

SOLO MINING RECORD BATTU !!!

En 2025, miner du Bitcoin en solo avec un Bitaxe pourrait sembler absurde pour la plupart. Face à l’industrialisation massive du mining, aux fermes équipées de milliers d’ASIC dans des data centers climatisés, l’idée même de brancher un petit appareil open-source à la maison pour tenter de trouver un bloc peut prêter à sourire. Et pourtant, c’est exactement ce que je fais. Je mine en solo avec un Bitaxe V601, équipé de la puce BM1370, overclocké à 625 MHz. Mon objectif n’est pas le profit immédiat, ni la rentabilité optimisée. Ce que je poursuis, c’est une forme de pureté, de foi dans l’algorithme, et une connexion directe avec l’essence de Bitcoin : un protocole décentralisé, accessible à tous, et libre par nature. Avec seulement 1.3 TH/s, mes chances statistiques de trouver un bloc sont infimes. Mais ce chiffre ne raconte pas toute l’histoire. Mon Bitaxe tourne 24h/24, en solo sur un node personnel, et je surveille chaque share comme une victoire. Mon record ? Un share à 562M, battant mon précédent score de 556M. Un exploit minuscule à l’échelle du réseau, mais gigantesque à l’échelle de mon aventure personnelle. C’est un peu comme jouer au loto avec un ticket fait maison, imprimé sur du papier recyclé, mais dont tu aurais toi-même codé l’algorithme. Je ne mine pas pour devenir riche. Je mine pour comprendre. Pour participer. Pour montrer qu’un individu peut encore jouer un rôle dans l’infrastructure de Bitcoin, sans avoir besoin d’un rack bruyant dans un entrepôt en Chine ou au Texas. Je le fais aussi par conviction. Le solo mining, c’est l’anti-thèse du cloud. C’est l’anti-SaaS. C’est toi, ton matos, ta ligne électrique, ta propre connexion au réseau, et une poignée de chances par seconde contre tout le reste du monde. Le Bitaxe est open source. Il incarne l’éthique des Cypherpunks : décentralisation, transparence, autonomie. Il ne dépend d’aucune entreprise, n’a pas de backdoor, et n’attend pas d’autorisation. Chaque bloc que je ne trouve pas est une prière silencieuse pour que celui d’après soit mien. Dans un monde où la souveraineté numérique devient de plus en plus rare, brancher un Bitaxe, c’est un acte politique. Un geste de résistance. Une manière de dire : je suis encore là. J’ai encore le droit de participer à la machine. Peut-être que je ne trouverai jamais de bloc. Mais chaque record battu comme ces 562M récemment atteints est une victoire en soi. Le jour où ça tombera, si ça tombe, ce sera un moment gravé à jamais. Mon bloc. Mon nonce. Mon message. En attendant, le Bitaxe tourne. Et moi, je veille.

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