TU N’AS RIEN COMPRIS À BITCOIN SI TU COMPTES LE REVENDRE

TU N’AS RIEN COMPRIS À BITCOIN SI TU COMPTES LE REVENDRE

Kevin a 24 ans. Il a découvert la crypto sur TikTok entre deux parties de Fortnite. Il n’est pas idiot, loin de là. Il comprend vite, il a un flair pour les tendances, il sait reconnaître un "pump" avant même qu’il ne commence. Il a acheté un peu de Bitcoin, presque à contrecœur, parce qu’il faut en avoir "au cas où". Mais depuis quelques jours, il hésite à le revendre pour rentrer sur un nouveau mème coin lancé sur Solana. Il en a entendu parler dans une vidéo qui affirmait que "c’est le nouveau PEPE, mais avec une IA intégrée". Kevin est sûr que ça va faire x100. Et franchement, dit-il en rigolant, le Bitcoin, c’est un peu lent, non ?

Marc, lui, a 58 ans. Il travaille dans l’immobilier depuis 30 ans. Il a commencé à s’intéresser aux cryptomonnaies après avoir entendu que BlackRock allait lancer des ETF Bitcoin. Il n’est pas du genre à prendre des risques inconsidérés, mais il veut diversifier son portefeuille. Il a acheté un peu de BTC sur Boursorama, avec prudence, puis a assisté aux premiers signes du bullrun. Il s’est inscrit à une newsletter, a écouté quelques influenceurs bien habillés sur YouTube, et maintenant, il pense qu’il faut tout passer en Ether car le narratif du moment, c’est les altcoins. D’ailleurs, tout le monde le dit : c’est là que les vrais gains vont se faire. Bitcoin, c’est bien pour les gros porteurs, mais nous, on veut performer.

Julie, 32 ans, ingénieure IA, vit dans la Silicon Valley. Elle a découvert Bitcoin il y a quelques années, mais ce n’est pas ce qui l’anime. Ce qui la fascine, c’est la convergence entre les modèles neuronaux, la décentralisation, et les marchés de compute. Elle a mis tous ses espoirs dans TAO. Pour elle, c’est là que se joue l’avenir de l’intelligence artificielle libre. Elle détient un peu de Bitcoin, mais uniquement parce que c’est la base. En réalité, elle envisage de tout transférer sur Bittensor. Elle veut contribuer, staker, optimiser son score. Elle parle de TAO comme d’une révolution technologique. Bitcoin ? C’était le début, mais maintenant, on passe à l’étape suivante.

Kevin, Marc, Julie. Trois profils différents, trois intelligences réelles, trois générations. Et un même aveuglement. Ils ont du Bitcoin, mais ils n’ont pas compris Bitcoin. Et c’est là le cœur du problème : tu peux posséder du Bitcoin sans avoir fait le moindre chemin intérieur. Tu peux détenir l’actif sans avoir compris le code. Tu peux avoir la clé privée, sans avoir changé de paradigme. Parce qu’il ne suffit pas d’acheter quelques satoshis pour faire partie de la révolution. Il faut comprendre ce qu’on quitte. Et tant que tu vois Bitcoin comme un moyen de gagner plus de fiat, tu es encore prisonnier. Prisonnier d’un système qui t’a appris à raisonner en performances, en rendement, en spéculation. Prisonnier de l’idée qu’un bon investissement est un investissement que tu revends. Mais Bitcoin, ce n’est pas ça. Bitcoin, c’est la fin du jeu. C’est ce que tu achètes pour ne plus jamais rien vendre. Ce n’est pas un produit. Ce n’est pas un plan. Ce n’est pas un portefeuille bien diversifié. Bitcoin est une rupture brutale avec le monde d’avant. Un acte de désobéissance monétaire. Un refus. Une déclaration de souveraineté.

Et tant que tu n’as pas compris ça, tu ne possèdes pas Bitcoin. Tu possèdes un ticker sur une app. Tu possèdes un faux sentiment de sécurité. Tu possèdes un levier de plus pour ton trading. Bitcoin n’est pas une opportunité. C’est une réponse. Une réponse à quoi ? À l’inflation programmée. À la dette exponentielle. À la surveillance de masse. À la confiscation. À tout ce que tu fais mine d’ignorer quand tu cours après le prochain bullrun. Vendre son Bitcoin pour un altcoin, c’est comme quitter une arche en plein déluge pour aller chercher des paillettes. Tu crois que tu vas nager plus vite, mais tu oublies que tout est en train de couler. Alors oui, peut-être que tu feras un x3 sur un mème coin. Peut-être que tu battras le marché sur quelques semaines. Peut-être que tu auras plus d’euros ou plus d’USDT. Mais tu n’auras pas plus de Bitcoin. Et tu n’auras toujours pas compris pourquoi il fallait en avoir.

Parce qu’à la fin, ce n’est pas la performance qui sauve. C’est la résilience. Ce n’est pas le rendement qui libère. C’est la sortie. Bitcoin, ce n’est pas un actif parmi d’autres. C’est l’actif qui rend les autres obsolètes. Il ne sert à rien d’empiler les graphiques si tu ignores la réalité profonde. Celle d’un monde monétaire qui meurt. Une fin de cycle où les monnaies fiat perdent leur fonction, leur crédibilité, leur lien avec la réalité. L’euro, le dollar, le yen, le franc CFA, toutes ces unités sont des feuilles mortes accrochées à une branche morte. Bitcoin n’est pas une devise alternative. C’est la seule qui ne triche pas. Chaque bloc est une preuve. Chaque satoshi est un refus de l’imposture. Chaque clé privée est une autonomie reconquise.

Tu n’as pas besoin d’être un génie pour comprendre ça. Mais tu dois être prêt à désapprendre. Parce que tout ce que le monde t’a appris sur la valeur, le risque, le profit, l’épargne, est faux. Tout était structuré pour que tu dépendes de l’émission monétaire contrôlée. Tout était conçu pour que tu restes à ta place. Bitcoin inverse le jeu. Il t’oblige à être responsable. À être souverain. À ne plus déléguer ta sécurité à une banque, à un État, à une institution centrale. Et c’est là que beaucoup décrochent. Parce qu’ils ne veulent pas vraiment sortir. Ils veulent juste un meilleur rendement. Ils veulent juste jouer avec le système, pas le quitter. Ils veulent du Bitcoin comme on veut de l’or, pour s’en servir plus tard. Mais la vérité, c’est que tu ne te sers pas de Bitcoin. C’est lui qui te transforme, si tu le laisses faire. Quand tu possèdes vraiment du Bitcoin, tu ne penses plus en fiat. Tu ne calcules plus ton patrimoine en euros ou en dollars. Tu penses en temps, en énergie, en indépendance. Tu n’échanges plus ton avenir contre une performance trimestrielle. Tu prends la mesure du temps long. Tu cesses de courir. Tu arrêtes de jouer. Tu arrêtes de vendre.

C’est là le point central. Vendre, c’est revenir en arrière. C’est dire : j’ai compris que le système était corrompu, mais j’ai envie d’y retourner pour encaisser mes gains. C’est admettre que tu préfères une illusion rassurante à une vérité inconfortable. On ne revend pas Bitcoin. On s’en sert. On le transmet. On l’accumule. On le conserve. On l’utilise pour reconstruire une base saine, pas pour acheter un yacht.

Ceux qui vendent leur Bitcoin pour acheter un altcoin n’ont pas compris que Bitcoin est l’unité de mesure. Le reste est du bruit. Des projets, des tokens, des narratifs, des effets de mode. Certains ont du sens. Certains sont portés par des gens brillants. Mais aucun n’a la robustesse, la simplicité, la résilience, la neutralité de Bitcoin. Aucun n’a le niveau d’assurance offert par la preuve de travail, par l’effet Lindy, par quinze années de survie dans un monde hostile. Bitcoin ne promet rien. Il n’a pas de roadmap. Il ne change pas tous les six mois. Il ne vend pas du rêve. Il est. Il tourne. Il résiste. Et c’est exactement pour cela qu’il dérange autant. Parce que c’est un rappel constant que le reste n’est que spéculation. Et que toute la valeur, au fond, est dans ce qui ne change pas.

Il y aura toujours des Kevin, des Marc, des Julie. Il y aura toujours des traders, des analystes, des développeurs, des influenceurs qui chercheront à transformer Bitcoin en outil pour autre chose. Mais Bitcoin n’est pas un outil. C’est un protocole. C’est une langue. C’est un pacte. Et tant que tu ne l’as pas compris, tu peux acheter du Bitcoin, mais tu n’es pas encore sorti du système. Tu joues encore avec les mêmes règles, les mêmes réflexes, les mêmes chaînes. Tu attends le bon moment pour vendre, comme si ton but était de revenir exactement là d’où tu venais. Bitcoin ne te demande pas de croire. Il te demande de comprendre. Et une fois que tu comprends, tu sais. Tu sais que ce n’est pas une opportunité. C’est une issue de secours. Et tu n’as aucune raison de refermer la porte. Ce n’est pas un actif. C’est une déclaration. Ce n’est pas une ligne verte sur un graphique. C’est un mur dressé contre le mensonge. Ce n’est pas un bon trade. C’est un adieu. Et si tu n’es pas prêt à dire adieu au système fiat, alors non, tu n’as pas compris Bitcoin. Tu l’as juste croisé. Mais tôt ou tard, tu reviendras. Parce qu’il ne reste plus rien de solide ailleurs. Et le plus tôt tu l’intègreras, le mieux tu vivras.

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